PHOTOGENEVE 2022, concours. 1er prix.
Rien ne se gagne, rien ne se perd, tout se transforme.
Je suis fasciné par l'usure du temps sur le vivant, sur les choses de l'Homme.
Je présente ici quelques « conserves temporelles » des photographies, qui disparaîtront aussi et qui montrent que si les choses finalement s'arrêtent dans leur usage, le temps lui n'arrête jamais son impact sur elles.
Lentement, rapidement selon leur nature, toutes ces choses cessent d’abord de remplir la mission pour laquelle elles existent, elles se ternissent, se dégradent ou se transforment par l'homme s’il en voit le besoin.
L'homme fait naître les choses fonctionnelles, utiles, belles parfois.
Le temps lui les patine, les grippe, les endort, les transforme, les rend poussière.
Sans faire de bruit le souffle de l’âme humaine qui les habite les quitte.
La publicité n’en dit plus rien, alors, nous les renions, les dédaignons.
Nous disons qu'elles laidissent. Mais est-ce vrai ?
J'aime chercher dans ce qui est devenu temporairement inutile, encombrant, laid, la beauté qui s'y cache, comme un recèle, ce que nous ne voyons pas, loin d’imaginer qu’une certaine beauté et nostalgie peuvent suppléer à la fonction disparue de la chose.
C'est pourtant vrai, voyez plutôt avec un peu d’urbex dans le train, à l’hôtel, à l’usine.
Cette série a remporté le 1er prix "photographe confirmé" en 2022.
Read MoreJe suis fasciné par l'usure du temps sur le vivant, sur les choses de l'Homme.
Je présente ici quelques « conserves temporelles » des photographies, qui disparaîtront aussi et qui montrent que si les choses finalement s'arrêtent dans leur usage, le temps lui n'arrête jamais son impact sur elles.
Lentement, rapidement selon leur nature, toutes ces choses cessent d’abord de remplir la mission pour laquelle elles existent, elles se ternissent, se dégradent ou se transforment par l'homme s’il en voit le besoin.
L'homme fait naître les choses fonctionnelles, utiles, belles parfois.
Le temps lui les patine, les grippe, les endort, les transforme, les rend poussière.
Sans faire de bruit le souffle de l’âme humaine qui les habite les quitte.
La publicité n’en dit plus rien, alors, nous les renions, les dédaignons.
Nous disons qu'elles laidissent. Mais est-ce vrai ?
J'aime chercher dans ce qui est devenu temporairement inutile, encombrant, laid, la beauté qui s'y cache, comme un recèle, ce que nous ne voyons pas, loin d’imaginer qu’une certaine beauté et nostalgie peuvent suppléer à la fonction disparue de la chose.
C'est pourtant vrai, voyez plutôt avec un peu d’urbex dans le train, à l’hôtel, à l’usine.
Cette série a remporté le 1er prix "photographe confirmé" en 2022.